L'arrivée du chiot à la maison
Préparer son coin
Lorsque le chiot entre à la maison, il faut qu’il trouve un coin prêt pour lui,
avec un petit tapis, un coussin ou un panier (cela dépend de sa
taille), deux écuelles (en acier de préférence) et quelques jouets à
ronger. Mieux vaut ne jamais utiliser de panier en osier, très facile à
ronger pour le chiot : les morceaux d’osier, engloutis, peuvent
provoquer des lésions de l’appareil digestif.
Rappelons que contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas
les petits chiens à poil long qui ont le plus besoin d’une couche moelleuse
: ce sont au contraire les chiens de grande taille à poil court. Le
poids de ces chiens, en effet, pesant sur leurs articulations non
protégées par du poil, peut entraîner des cals inesthétiques (et
gênants), en particulier sur les coudes.
Les jouets du chien
Il ne faut pas toujours laisser à disposition du chiot les jouets
tels que balles, petites souris, boudin en mousse, etc. Ils ne doivent
être utilisés qu’en présence du maître, de façon à représenter une
récompense attendue. En créant une attente du jeu chez le chiot, on
pourra lui apprendre n’importe quel exercice ; en revanche, si le chien
s’habitue à penser à ces balles comme à des objets « banals », dont il
peut disposer comme bon lui semble, il ne sera pas spécialement disposé à
« travailler » pour les obtenir.
Les jouets à ronger peuvent en revanche être laissés à la disposition du chiot, mais rappelons :
- qu’il faut choisir des jouets adaptés à la taille du chien (s’ils son nt trop gros, les chiots de petite taille ne parviendront même pas à les saisir).
- qu’un os en cuir, par exemple, fournit des calories, comme n’importe
quel autre aliment et il faut donc en tenir compte dans la ration
journalière.
Attention !
Tout ce qui vient d’être dit n’est valable qu’après que le chiot se
soit habitué à son nouveau milieu et à sa nouvelle famille, se sentant
en sécurité et protégé. À son arrivée, le chiot doit absolument rester près de sa nouvelle famille,
se faire câliner, explorer sa nouvelle maison. Ramener un chiot chez
soi pour le jeter dans le jardin aussitôt (même si on lui a préparé une
niche royale) est une véritable cruauté, le jeune chien restant seul et
désorienté ne pouvant qu’être malheureux dans cette situation.
Bien sûr, à peine franchi le seuil de la maison, n’importe quel chiot,
quelles que soient sa taille ou sa race, fourrera son museau partout :
laissez le faire pour qu’il puisse se familiariser avec ce nouveau milieu.
S’il exagère ou que ses explorations deviennent de véritables «
invasions » ou risquent d’abîmer quelque chose, on peut le réprimander
en lui adressant un « non ! » sec.
Une fois l’examen de la maison terminé, le chiot peut sembler dépaysé
et commencer à pleurer : il faut lui parler doucement pour le rassurer
et on peut aussi le caresser un peu, sans trop exagérer toutefois.
Surtout, il ne faut pas se précipiter au moindre gémissement pour le
prendre dans les bras, sous peine d’en faire une habitude difficile à
perdre. Attention à bien soulever le chiot : une main
sur la poitrine, l’autre sous les fesses. En le soulevant par les pattes
antérieures, on risque de provoquer un décollement des coudes.
Les accessoires pour le chiot
Quand on désire un peu de tranquillité à la maison, on peut utiliser un enclos pour chiots.
Malheureusement, c’est un investissement assez coûteux qui ne servira
que quelques mois, mais cela en vaut la peine. De plus, on peut
facilement revendre ce type d’enclos, en particulier aux éleveurs qui en
utilisent des quantités industrielles !
Autre instrument moins coûteux et très utile : le petit portail
(du genre de ceux qu’on utilise pour les jeunes enfants) : il permet de
confiner les chiots dans une pièce particulière sans qu’ils se sentent
enfermés et coupés des autres.
Pour réussir à « limiter » les déplacements d’un chiot dans une maison,
on peut essayer de le convaincre de passer quelques instants quotidiens
dans ce qui deviendra à ses yeux sa « tanière » et qui
peut être une cage pliable ou un vari-kennel. Il faut l’y habituer dès
son plus jeune âge, en le mettant « dans sa tanière » lorsqu’on voit
qu’il s’endort. À d’autres moments de la journée, on peut y placer son
os à ronger, une friandise ou son jouet préféré.
Le chiot ne devra jamais être dérangé lorsqu’il se trouvera dans sa «
tanière » (ce qu’il faudra expliquer clairement aux enfants) : elle
finira par représenter pour lui un havre de paix et de repos. Il en viendra vite à y aller de lui-même.
La porte devra être ouverte ou fermée en alternance, en augmentant la fréquence de fermeture
avec le temps : très vite, le chien ne ressentira plus la fermeture de
la porte comme une contrainte mais comme un renforcement de sa
tranquillité (en d’autres termes, il ne se sentira pas « enfermé » mais
pensera que les éventuels casse-pieds ont été enfermés à l’extérieur !)